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Madame, Monsieur, si vous cuisinez avec des poêles Tefal, vous serez terrifiés par ce film. Pour ma part j’en ai acheté une il y a 3 semaines et je ne suis qu’à moitié rassurée.

Dark waters, c’est histoire d’une bataille juridique de 15 ans contre le méga trust chimique  DuPont qui fabriquait, entre autres, du téflon. Produit révolutionnaire pour la ménagère américaine des années 70.  Omelette nickel incollable garantie...

Sauf que DuPont rejetait ses déchets très polluants dans les rivières de Virginie. Dissimulation, graissage de pattes, embrouille auprès de l’agence de l’environnement tout y passait. Alors quand un avocat d’affaires est alerté par un paysan du coin, ami de sa grand-mère, le dossier s’ouvre. Des tonnes d’archives à décortiquer, des bâtons dans les roues, du tirage dans sa vie de couple… Malgré tout Robert Bilott, avocat zorro ne lâche rien !

 

Ce film dénonciateur est fabriqué comme un thriller. Le réalisateur Todd Haynes en respecte les codes mais peut-être trop car on a une impression de déjà-vu. Les situations sont assez convenues. Le rôle du paysan pollué au fort accent est un brin caricatural. Même chose pour l’épouse au foyer de l’avocat, compréhensive mais qui finit par s’impatienter de voir son mari obnubilé par l’affaire. Quant à l’avocat, il a l’air parfois un peu benêt.

 

On est loin du subtil Labyrinthe du Silence qui au-delà de la dénonciation évoquait le thème de la prise de conscience collective.  Ou de Julia Roberts, tenace Erin Brockovitch  se battant contre une polluante Société de distribution d’énergie.

smiley Fideloute

Tag(s) : #cinéma
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