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Gente de bien, maux d'enfant

Eric, 10 ans, vit avec sa mère en Colombie. Mais celle-ci s’en va et l’enfant se retrouve chez son père qu’il ne connaît presque pas. L’enfant est triste et déstabilisé par sa nouvelle situation. Malgré la bonne volonté de Gabriel, la tendresse a du mal à passer. On les retrouve tous les deux dans une propriété bourgeoise ou le père effectue des travaux de menuiserie. Et comme il doit s’absenter pour un nouveau job, la maîtresse de maison propose de garder Eric.

L’enfant découvre piscine et chevaux, mais aussi une nouvelle famille. Et là, ça se complique, car une fille est hostile à sa venue, alors que son frère et ses copains ont du mal à l’associer à leurs jeux. Il n’est pas le bienvenu pour tous. Comme si ce n’était pas suffisamment difficile de trouver sa place auprès de son père, Eric doit aussi affronter des problèmes de milieu social. Malgré les efforts de Marie Isabelle, l’expérience tourne court.

Le propos de Franco Lolli est simple. Peut-être simpliste, à trop pointer les « petites gens » écrasés par les « gens bien ». On pensait avoir dépassé ce manichéisme. A ce registre réaliste, on préfère le côté intimiste de cette chronique, illustré notamment par quelques très belles scènes avec leur chien ou lors de la ballade à cheval. Mais montrer un enfant d’une dizaine d’années écrasé par un destin qui le dépasse est devenu l’ordinaire de Premiers Plans.

Tag(s) : #cinéma, #Compétition Festival 1ers plans 2015
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