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Diamant noir: clair-obscur

Pier Ulmann n’est pas un type très recommandable. A Paris, il fait partie d’une bande qui traficote. Quand son cousin Gabi l’appelle à Anvers pour rénover les bureaux du fameux diamantaire Ulmann, il accepte, encouragé par son pote Rachid : « tu vas là-bas pour voir et pour prendre ! » Et comme Pier a ce qu’on appelle « un œil » dans le milieu, ça facilite les repérages…

Et ça tombe d’autant mieux qu’il a une vengeance à assouvir, après que son père ait été retrouvé mort dans la rue. Bête noire d’une riche famille de diamantaires, a été banni de la compagnie et déshérité. Le récit de cette vengeance, mêle deux histoires : celle de la saga familiale et celle du capitalisme international autour du diamant. Cette pierre précieuse qui exerce une véritable fascination sur ceux qui l’approchent : « la lumière entre et sort avec d’infinies vibrations ».

L’histoire est originale, le cadre aussi. Le scénario est ciselé comme la pierre polie dans les ateliers d’Anvers. La mise en scène est nerveuse et parfaitement maitrisée ; et les comédiens tous excellents. Il n’empêche, ce Diamant noir brille parfois de quelques reflets obscurs, car ça canarde un peu dans les coins et il faut suivre ! En tout cas, le réalisateur, lui aussi passé par le festival d’Angers (Premier court métrage et lecture de scénario), livre ici un film très abouti peu fréquent en compétition.

Tag(s) : #Compétition Festival 1ers plans 2016, #cinéma
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